Un des singles issus de l’album de Nicolas Michaux s’appelle « Croire en ma chance ». Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il a joint le geste à la parole. Après deux disques et un joli succès avec le groupe Eté 67, le chanteur liégeois a décidé de changer d’air. Il est d’abord parti vivre un an au Danemark, avant de revenir au pays pour emménager à Bruxelles. C’est là qu’il a composé l’essentiel de « A la vie, à la mort », son premier album en solo.
Paru en avril dernier, « A la vie, à la mort » est un petit concentré de pop élégante et classieuse, quelque part entre Paul Mc Cartney et Dominique A. Tiraillé entre ses influences anglo-saxonnes et françaises, Nicolas y alterne les morceaux dans sa langue maternelle et ceux en anglais. Le tout forme un ensemble de mélodies finement ciselées qui a recueilli un joli succès, et pas seulement chez nous. Il a aussi fait l’objet de très bonnes critiques dans toute la presse française, ce qui a permis à Nicolas et ses musiciens d’entamer une longue tournée à travers l’hexagone.
« Après la sortie du disque, nous avons joué dans différents festivals, notamment aux Ardentes et aux Francofolies de Spa », rappelle-t-il. « Depuis septembre, nous avons entamé un long périple entre la Belgique et la France. Pour vaincre la monotonie, nous avons décidé de laisser une large place aux envies du moment. Nous pouvons puiser dans un répertoire d’une vingtaine de morceaux, parmi lesquels des inédits et des reprises. Nous modifions donc notre set-list tous les soirs, en fonction de l’atmosphère de la soirée. »
Sur la route vers l’Auvergne dès le lendemain du concert à Liège
Parmi les nombreux concerts encore prévus pour Nicolas et sa bande, celui programmé ce jeudi au Reflektor est évidemment particulier. Le gaillard a beau vivre désormais à Bruxelles, il n’en reste pas moins très attaché à la cité ardente. « Ce sera effectivement une date très spéciale pour moi », sourit-il. « Il y aura beaucoup d’amis et de membres de ma famille dans la salle, je serai sans doute un peu plus nerveux que d’habitude. Je n’ai pas encore eu l’occasion d’aller au Reflektor depuis son ouverture, je me réjouis de découvrir cette salle dont on m’a dit le plus grand bien. Ce sera d’autant plus chouette que nous jouerons avec Great Mountain Fire, un groupe avec lequel nous nous entendons bien et avec qui nous partageons le même batteur. »
Le lendemain de leur concert à Liège, Nicolas et ses musiciens devront déjà reprendre la route pour se rendre en Auvergne, où ils joueront en première partie de Philippe Katerine. Dans leur van, on imagine que les mines seront fatiguées, mais réjouies.
> Nicolas Michaux + Great Mountain Fire, le 1er décembre à 19h30 au Reflektor.
> Préventes (14 euros) disponibles au Reflektor, au MediaMarkt, à la Fnac, au stand infos de Belle-Ile et sur www.reflektor.be