De notre envoyé spécial en Corse, Vincent ARENA.
Nous avons assisté pendant cinq jours au festival Fly Away à Cargèse en Corse
Du 21 au 25 septembre derniers se tenait au Club Med de Cargèse en Corse le premier festival Fly Away. C’était le pari un peu fou d’un Bruxellois qui a emmené dans ses bagages 500 festivaliers et une centaine d’artistes en colonie de vacance musicale pendant cinq jours qui ont frisé la perfection. Nous y étions et avons testé pour vous cette première édition.
Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il a flotté comme un petit air de Woodstock des temps modernes sur ces cinq jours surréalistes. Des concerts acoustiques sous l’arbre en matinée, en passant par des sets improvisés les pieds dans le sable au coucher du soleil ou encore les concerts endiablés semi-intimistes dans l’amphithéâtre pour conclure avec des soirées sous le ciel étoilé, un seul sentiment parcourait les festivaliers. Et c’était certainement celui de vivre un moment unique et privilégié dans un festival en formule "all in" où le temps semblait s’être arrêté.
« Je pense que nous avons vécu une expérience de dingue, le pari est réussi », analysait à chaud l’heureux organisateur Arnaud De Koninck. « Une réelle fraternité et une osmose incroyable se sont rapidement installées entre les festivaliers et les artistes. Je ne m’attendais pas à ça. » Parmi les festivaliers, on retrouvait des gens des quatre coins de Wallonie et de Bruxelles, tous unis sous la même bannière le temps d’un festival hors du commun. « Il y avait un vrai esprit de famille et de proximité sur ce festival. Je pense qu’il manquait réellement un festival dédié aux quadras. Et dans cette configuration rare, c’était unique. »
DES SURPRISES
Rayon artistes, la programmation essentiellement belge pop, rock mais également électro a fait l’unanimité auprès du public. Sharko, Balthazar, Hollywood Porn Stars, Nicola Testa, Noa Moon mais aussi les DJ's Mickey ou Compuphonic étaient de la partie et n’ont pas hésité à improviser ensemble. On retiendra également les surprises de dernière minute Sold Out et Bastian Baker ou encore une belle découverte en la personne de Joe Bel.
Bref, un pari plus que réussi et une première édition qui en appellera une autre dès l’année prochaine. « Nous y travaillons déjà », confirme Arnaud De Koninck. « Toujours dans le même esprit et avec la même configuration, mais peut-être vers une nouvelle destination. »